27 octobre 2025
Des terroristes du Hamas libérés dans le cadre du cessez-le-feu à Gaza séjournent dans un hôtel cinq étoiles au Caire rapporte le Daily Mail ce week-end
Selon le journal britannique qui est allé enquêter sur place et publie moultes photos, 154 terroristes libérés séjournent au Renaissance Cairo Mirage City Hotel, un complexe hôtelier du groupe Marriott cinq étoiles doté de restaurants, d'une piscine, d'un spa et d'un centre de remise en forme.
Ils ont été libérés par Israël afin d'assurer le retour des 20 derniers otages vivants détenus à Gaza. Parmi eux se trouvent un membre de Daech et un haut commandant des forces spéciales du Hamas.
Les touristes occidentaux également à l’hôtel ne savent rien de leur identité. On ignore si le personnel de l'hôtel est au courant de leur passé. Le groupe Marriott n'a pas répondu aux demandes de commentaires du journal britannique.
Le Daily Mail croit savoir que certains de ces terroristes pourraient bientôt être transférés vers le Qatar, la Turquie et la Tunisie.
Ces extrémistes se prélassent dans cet hôtel de luxe, font des selfies et signent même des autographes à des fans locaux admiratifs, qui ne semblent pas voir d'inconvénient à leurs antécédents de meurtres et d'enlèvements.
Mahmoud Issa, 57 ans, fondateur de l'unité spéciale 101 des Brigades Izz a-Din al-Qassam, une unité des forces spéciales du Hamas spécialisée dans les enlèvements, est le plus dangereux. Il était en prison depuis 1993.
Mahmoud al-Arda, qui a tué un Israélien et orchestré l'évasion de la prison de Gilboa en 2021, a été vu en train de savourer son premier repas dans un message jubilatoire publié sur les réseaux sociaux.
, Akram Abu Bakr, responsable de dizaines de fusillades et d'attentats à la bombe, a même organisé son mariage dans l'enceinte du complexe hôtelier samedi dernier.
Samir Abu Nima, 64 ans, en prison pendant près de 40 ans pour les attentats à la bombe contre des bus à Jérusalem en 1983, qui ont tué six personnes, dont un enfant de 11 ans est là aussi à l’hôtel, sirotant son café au bord de la piscine.
Beaucoup ont été vus en train de retirer des liasses de billets aux distributeurs automatiques de l'hôtel, car après avoir passé des décennies en prison, ils sont désormais riches.
Grâce à la politique « Pay for Slay » (payer pour tuer) de l'Autorité palestinienne, ils ont reçu jusqu'à 35 000 euros pour chaque année passée en prison, certains ont amassé des millions, selon un rapport de Palestinian Media Watch.
On ne sait d’ailleurs pas exactement qui a payé leur séjour au Mirage City Hotel. Avec des chambres à partir de 220 euros par nuit, le coût quotidien pour chaque nuit pour les 154 terroristes s'élève à plus de 30 000 euros.
Certains affirment que la Turquie ou le Qatar auraient les moyens et la motivation de payer une telle facture, mais aucun des deux pays n'a répondu aux demandes de commentaires.
Lorsque le Daily Mail est arrivé, des agents musclés de la police secrète égyptienne, avec des pistolets brillant sous leurs vestes, ont été vus en train de patrouiller à l'extérieur et nous comprenons qu'ils doivent donner leur autorisation pour que les prisonniers libérés puissent sortir du complexe.
Mais parmi ceux qui ont été autorisés à quitter l'hôtel figurait Basem Khandakji, 41 ans, qui a contribué à organiser l'attentat à la bombe du souk HaCarmel en 2004, qui a fait trois morts et plus de 50 blessés.
Bien qu'il ait personnellement conduit un kamikaze de 16 ans sur les lieux en utilisant sa carte de journaliste pour passer les points de contrôle, Khandakji est célébré comme un écrivain courageux par les groupes pro-palestiniens.
Alors qu'ils se sont plaints dans des interviews accordées à des médias sympathisants d'être séparés de leurs familles en exil, les terroristes ont été vus passant leurs journées avec des proches qui avaient pris l'avion pour les rejoindre.
Quelles mesures seront prises pour empêcher ces hommes de comploter ensemble ?
Tout au long de notre séjour, tous étaient constamment au téléphone ou se regroupaient pour discuter à voix basse, essayant d'échapper aux regards indiscrets.
En 2011, Israël a estimé que près de 1 000 prisonniers palestiniens pour un soldat était un prix acceptable, mais le véritable coût n'a été ressenti que lorsque Sinwar a lancé l'attaque barbare du Hamas le 7 octobre 2023.
Cette fois-ci, Israël a pris le pari de ne libérer que 96 des pires prisonniers en judée samarie et à Gaza, et d'expulser ces 154 prisonniers vers l'Égypte, où ils sont censés être mieux protégés.
Mais tous les experts alertent le monde. La première chose que feront ces terroristes lorsqu'ils arriveront en Turquie ou au Qatar sera de contacter leurs associés à Gaza et en Judée Samarie pour leur envoyer de l'argent et rétablir leurs réseaux. Ils se regrouperont rapidement et formeront de nouvelles cellules terroristes. »
