10 octobre 2024
L'administration Biden chercherait à profiter des frappes israéliennes contre le Hezbollah pour réduire l’influence politique du groupe terroriste au Liban
L’administration Biden serait d’ailleurs en discussion avec le Qatar, l'Égypte et l'Arabie saoudite pour les convaincre de se joindre à l’initiative, selon le Wall Street Journal.
Pour l'émissaire spécial de Biden pour la région, Amos Hochstein, l'affaiblissement du Hezbollah représentait une opportunité de sortir de l'impasse politique à Beyrouth.
Des officiels égyptiens et qataris jugent le plan "dangereux et irréaliste", estimant qu'Israël ne parviendra pas à neutraliser le Hezbollah et que ce dernier doit être intégré à toute solution négociée.
Washington aurait également sollicité le soutien des pays du Golfe pour l'élection d'un nouveau président libanais. Mais certains pays de la région craignent cependant qu'imposer un candidat à la présidence ne ravive les tensions internes au Liban.
Le succès de cette initiative dépend également de figures clés libanaises, comme le Premier ministre Najib Mikati et le président du Parlement Nabih Berri.