
05 février 2025
En Belgique, le Premier ministre Bart De Wever a prononcé hier après-midi à 15h à la Chambre son discours de politique générale.
Il y a, conformément à la tradition, dressé les grands axes de sa future politique pour le pays en un discours d’une vingtaine de minutes. D’entrée de jeu, il s’est montré transparent : "Notre prospérité est menacée", a-t-il déclaré, soulignant une fois de plus le déficit budgétaire important de l’Etat belge et la menace des marchés internationaux, avant de prévenir : "Nous nous apprêtons à réaliser l'exercice d’assainissement budgétaire le plus difficile de notre histoire moderne"
Les priorités de son gouvernement sont les suivantes : augmentation de la différence entre travail et inactivité ; limitation dans le temps des allocations de chômage ; soutien aux entrepreneurs ; abrogation de la loi "dépassée" sur la sortie du nucléaire ; lutte contre les mafias de la drogue ; investissements dans la sécurité et la santé ; réforme des pensions ; durcissement de la politique migratoire, etc.
Il s’est réjoui de pouvoir compter sur une majorité de part et d’autre de la frontière linguistique "pour la première fois depuis seize ans".
Le débat sur la déclaration de politique générale se tiendra aujourd’hui à partir de 10h00. Le vote de confiance est attendu jeudi à 16h30.
L’ordre du jour de ce mercredi n’a pas été communiqué.