La Défense pense que la Russie pourrait être à l’origine d’opérations discrètes visant à tester la robustesse de la sécurité des sites militaires belges.


13 décembre 2024

La Défense pense que la Russie pourrait être à l’origine d’opérations discrètes visant à tester la robustesse de la sécurité des sites militaires belges, rapporte vendredi La Dernière Heure.

Dans une réponse parlementaire écrite, la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder (PS), a fait le point sur les incidents survenus ces dernières années aux abords du Sedee (le Service d’enlèvement et de destruction d’engins explosifs de l’armée).

Le nombre de “comportements suspects le long de la clôture (prise de photos, repérage du domaine militaire…)” était peu élevé jusqu’à récemment : 5 cas en 2020, 9 en 2021, 7 en 2022. Mais ce nombre a bondi : 20 comportements suspects en 2023, et déjà 26 en 2024, à la date du 30 septembre.

Des “dommages à la clôture” ont aussi été causés par des individus à 19 reprises en 2023 et déjà à 15 reprises cette année-ci, alors que c’étaient des faits ponctuels par le passé. Enfin, 11 individus se sont introduits sur le site en 2024 (jusqu’à fin septembre), soit au moins deux à trois fois plus que les années précédentes.