La conférence internationale contre l’antisémitisme avait lieu à Jérusalem, Benjamin Netanyahou y a qualifié la haine anti-juive de « maladie » menaçant les sociétés civilisées.


28 mars 2025

Lors de la conférence internationale contre l’antisémitisme à Jérusalem ce jeudi, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a qualifié la haine anti-juive de « maladie » menaçant les sociétés civilisées. 

« Même avant la Shoah, on comprenait que l’antisémitisme allait détruire non seulement le peuple juif mais aussi la civilisation qui l’entoure », a-t-il déclaré. D’où cet avertissement sans équivoque lancé par le chef du gouvernement israélien : la lutte contre cette haine conditionne la survie des sociétés libres.

Il a remercié les personnalités politiques européennes ayant fait le déplacement, les saluant pour leur soutien aux « forces de la civilisation contre les forces de la barbarie ».

S’exprimant en ouverture de cette conférence internationale contre l’antisémitisme, Amichai Shikli, ministre de la Diaspora, a livré un discours offensif et sans concessions contre les détracteurs d’Israël.

S’adressant aux membres de partis européens présents, dont ceux de l’extrême droite française, Amichai Shikli a d’abord présenté des excuses officielles pour « les mensonges répandus » contre eux « par ceux qui diffament l’Etat d’Israël dans le monde ». 

S’appuyant sur un rapport de l’Université du Maryland, le ministre a ensuite  souligné que plus de 90 % des attaques meurtrières mondiales sont le fait d’islamistes radicaux. Il a établi un lien direct entre l’islam radical et l’antisémitisme historique, comparant l’idéologie du Hamas aux doctrines raciales nazies. Il a enfin dénoncé le silence des dirigeants occidentaux, accusés de rester sourds et passifs face à  à la menace antisémite, et de ne pas prendre de mesures concrètes notamment en Europe.

Après lui, c’est le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar qui a pris la parole, pointant les ravages de l’antisionisme, nouveau visage de l’antisémitisme. « Son objectif est le même : la destruction du peuple juif. Mais sa méthode est le déni de notre droit fondamental à la légitime défense. Le nouvel antisémitisme utilise une méthode de diabolisation, de délégitimation et de deux poids, deux mesures à l’égard de l’État juif », a-t-il insisté.