02 octobre 2024
Et tout comme la précédente attaque iranienne en Avril dernier, la communauté internationale a largement condamné les tirs de missiles iraniens sur Israël
Dans le sillage d’Antony Blinken, le secrétaire d'État américain, qui a jugé "totalement inacceptable" l'attaque de l'Iran contre Israël, et martelé que "le monde entier doit la condamner", le Royaume Uni, la France, l’Allemagne et la Belgique condamne avec la plus grande fermeté l'attaque de l'Iran visant Israël.
Le Royaume Uni a réitéré l’engagement britannique a assurer “la sécurité d’Israël” tout comme Paris, qui a « mobilisé » hier « ses moyens militaires au Moyen-Orient pour parer la menace iranienne ».
Dans un communiqué publié par l’Elysée, Emmanuel Macron a rappelé l’attachement de la France “à la sécurité d’Israël » et exigé que « le Hezbollah cesse ses actions terroristes ». Il a aussi demandé à Israël de « mettre fin au plus vite » à leurs « opérations militaires » au Liban, et a demandé au chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot de "se rendre à nouveau au Moyen-Orient".
« L’Iran doit cesser son attaque immédiatement car elle entraîne un peu plus la région vers l’abîme. » a intimé Annalena Baerbock, ministre des affaires étrangères allemande.
Hadja Lahbib, la ministre sortante des affaires étrangères belge a également condamné les attaques, et appelé sur X à la désescalade “pour toutes les parties” et à la protection des civils.
Des condamnations plus mitigées sont parvenues de la part de l’ONU, de l’UE et de la Russie
Oui, de la réaction la plus pondérée à la plus directe : Josep Borrell a condamné dans les termes les plus forts cette attaque et réaffirme l’intention de l’UE de rester “pleinement engagée pour contribuer à éviter une guerre régionale » mais dénonce “le cycle dangereux d’attaques et de représailles”.
Antonio Guterres, le chef de l’ONU, quant à lui condamne simplement “l’élargissement” du conflit.
Tandis que pour la Russie, ces attaques démontrent "l'échec total" de la politique américaine dans la région et "l'impuissance" de Washington à prévenir une escalade.
Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait se réunir d'urgence aujourd’hui pour discuter des tensions au Moyen Orient.