JD Vance est attendu pour une visite officielle de deux jours en Israël.


21 octobre 2025

Le vice-président américain, JD Vance, est attendu en Israël pour une visite officielle de deux jours. Sa mission : maintenir la stabilité de l'accord sur les otages et empêcher toute détérioration de la situation sécuritaire à Gaza.

JD Vance qui  doit atterrir à 12h à l'aéroport Ben Gourion. Il sera accueilli sur le tarmac par le vice-premier ministre et ministre de la Justice, Yariv Levin.

Lors de son séjour en Israël, il rencontrera le Président Itshak Herzog, le Premier ministre Binyamin Netanyahou ainsi que des familles d'otages et d'ex otages libérés.

JD Vance se rendra aussi au Kotel.

Le numéro 2 de l'administration Trump est envoyé afin de vérifier l'application de l'accord de cessez-le-feu sur le terrain à l'ombre des nombreuses violations du Hamas. Il tiendra aussi à s'assurer du passage à la deuxième étape qui comprend la démilitarisation de la Bande de Gaza.

Washington craint qu'Israël ne rompe l'accord et ne relance une offensive majeure à Gaza. 

L'arrivée de JD Vance en Israël revêt donc une importance diplomatique cruciale. Sa mission : maintenir la stabilité de l'accord sur les otages et empêcher toute détérioration de la situation sécuritaire.

Les divergences d'analyse entre Washington et Jérusalem apparaissent dans les déclarations. Selon un haut responsable de la Maison-Blanche, Donald Trump estime que la direction du Hamas est "disposée à poursuivre les négociations de bonne foi".

Plus surprenant encore, l'administration Trump attribue l'attaque récente qui a coûté la vie à deux soldats israéliens à "un élément marginal de l'organisation" ne reflétant pas la politique de la direction du Hamas. Une analyse qui contraste radicalement avec la lecture israélienne des événements qui affirme que le Hamas continue de "violer systématiquement les termes de l'accord".

Et que l'attaque meurtrière s'inscrit dans "une politique délibérée du Hamas" et n'est "pas un événement isolé". Cette divergence d'interprétation pourrait compliquer les efforts de médiation américains.