28 septembre 2022
Après la victoire de son parti de droite radicale Fratelli d’Italia aux élections italiennes, Giorgia Meloni pourrait devenir la prochaine première ministre. Une perspective qui fait craindre aux femmes un recul des droits des femmes et des minorités.
Ce dimanche 25 septembre, l’Italie a tourné une nouvelle page de son histoire. Le parti de droite radicale Fratelli d’Italia a remporté les élections législatives anticipées, avec 26% des suffrages. Permettant ainsi à la coalition des droites – rassemblant La ligue de Matteo Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi – d’obtenir une large majorité au Parlement soit 44%.
Cette nette victoire pourrait propulser la cheffe de file de Fratelli d’Italia, Giorgia Meloni, au poste de Première ministre, une première pour une femme dans l’histoire politique italienne. Le pays serait alors dirigé par une droite située à l’extrême de l’échiquier politique.
Pour Elisa Ercoli, la présidente de Differenza Donna, une association qui lutte contre les violences faites aux femmes, ce nouvel équilibre politique est un risque pour les droits des femmes.
Avec l’arrivée de Fratelli d’Italia au pouvoir, l’une des inquiétudes porte justement sur l’accès à l’avortement. Même si lors de sa campagne, Giorgia Meloni a assuré qu’elle ne toucherait pas la loi 194 donc celle qui autorise l’IVG.