
11 décembre 2024
Benjamin Netanyahou a de nouveau pris la parole mardi soir et lancé un avertissement clair aux futures autorités syriennes depuis le QG de la défense à Tel-Aviv, posant des lignes rouges fermes pour l'après-Assad en Syrie.
"Nous n'avons pas l'intention d'interférer dans les affaires intérieures de la Syrie, mais nous avons certainement l'intention de faire ce qui est nécessaire pour assurer notre sécurité", a déclaré Benjamin Netanyahou, avant d'expliquer sa stratégie préventive.
"Nous souhaitons établir des relations avec le nouveau régime syrien", a-t-il poursuivi, "mais s'il permet à l'Iran de se réimplanter en Syrie, autorise le transfert d'armes au Hezbollah ou nous attaque, nous riposterons avec force et lui ferons payer un prix très lourd."
Le dirigeant israélien a révélé avoir autorisé l'aviation à bombarder les capacités militaires stratégiques laissées par l'armée syrienne pour éviter qu'elles ne tombent aux mains des djihadistes. Il a comparé cette action aux bombardements de la Royal Air Force britannique contre la flotte du régime de Vichy qui collaborait avec les nazis.
Sa mise en garde la plus sévère est venue en conclusion : "Ce qui est arrivé à l'ancien régime arrivera aussi au nouveau", signalant ainsi la détermination d'Israël à maintenir ses lignes rouges dans la région.