
30 juillet 2024
La police militaire israélienne a procédé à l’arrestation de neuf soldats pour “violences envers détenu” au centre de détention controversé de Sde Teiman
La police militaire était venue placer en détention dix soldats réservistes chargés de garder des terroristes présumés, soupçonnés d'avoir abuser sexuellement un terroriste palestinien détenu. Ils seront présentés aujourd'hui pour prolongation de leur détention. Les soldats ont d'abord refusé de suivre les enquêteurs de la police militaire, nécessitant l'intervention d'une équipe de négociation.
La situation s'est rapidement détériorée lorsque des dizaines de manifestants, dont des députés et des ministres, ont forcé l'entrée de la base militaire de Sde Teiman. Les forces de police, prises au dépourvu, n'ont pas pu empêcher cette intrusion. Des unités spéciales ont été déployées pour évacuer les protestataires.
Les manifestations se sont ensuite déplacées vers la base de Beit Lid, où les soldats ont été transférés pour interrogatoire.
L'armée israélienne a condamné fermement ces incidents, les qualifiant de menace directe pour la sécurité de l'État.
Tsahal a annoncé qu'elle ne tolérerait plus de tels débordements, soulignant son soutien aux soldats tout en rappelant l'importance du respect des procédures légales, notamment dans le traitement des prisonniers.
Ces troubles ont notamment perturbé des discussions stratégiques cruciales concernant la frontière nord.
L'armée a confirmé que des soldats réservistes figuraient parmi les manifestants masqués et armés ayant participé aux troubles. Sur les 1 200 manifestants présents, plusieurs dizaines ont forcé l'entrée de la base. Une enquête est en cours et des sanctions sont à prévoir.
Dès demain, des unités habituellement stationnées en Judée Samarie seront déployées pour sécuriser la base.