Nouveau refus du Hamas d'accepter une pause temporaire dans les combats à Gaza et de libérer des otages.


05 novembre 2024

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a exprimé sa déception face au nouveau refus du Hamas d'accepter une pause temporaire dans les combats à Gaza. 

Cette position a été communiquée lors d'un entretien téléphonique avec le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty.

Le mouvement terroriste palestinien a écarté une proposition de trêve limitée contre la libération de 4 otages, élaborée conjointement par les États-Unis, l'Égypte et le Qatar. Un responsable du Hamas a justifié ce refus en soulignant que "la proposition ne comprenait pas un cessez-le-feu permanent".

Dans sa conversation avec son homologue égyptien, A. Blinken a insisté sur le fait que "le Hamas avait une fois de plus refusé de libérer ne serait-ce qu'un nombre limité d'otages afin d'obtenir un cessez-le-feu et des secours pour la population de Gaza".

La situation humanitaire préoccupe Washington qui a notamment signifié à Israël que l'envoi de certains équipements militaires pourrait être suspendu si des avancées significatives concernant l'acheminement de l'aide humanitaire n'étaient pas constatées "d'ici à la semaine prochaine".

En parallèle, Washington poursuit ses efforts diplomatiques pour établir une feuille de route post-conflit, qui permettrait à Israël de déclarer la fin de la guerre, même sans accord négocié avec le Hamas.

Par ailleurs, un accord de principe se dessine entre l'Autorité palestinienne (AP) et le Hamas concernant la création d'un comité d'aide sociale à Gaza, a révélé Mahmoud Al-Habash, conseiller du président Mahmoud Abbas, lors d'une interview à la chaîne saoudienne Al-Hadath.

Ce comité, qui serait placé sous l'autorité de l'AP, serait responsable de la gestion de l'aide humanitaire et des points de passage de Gaza. "Il ne s'agit pas d'un comité de gestion mais d'un comité d'aide sociale", a précisé Al-Habash, soulignant l'importance de la terminologie utilisée.

Al-Habash a souligné que les détails techniques et logistiques sont encore en discussion.