01 octobre 2024
L'administration Biden semble exprimer son soutien aux raids ciblés que Tsahal a commencé à mener lundi soir au sud Liban.
« Les Israéliens nous ont fait savoir qu'ils menaient actuellement des opérations limitées visant l'infrastructure du Hezbollah près de la frontière », a déclaré lundi le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller.
Le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, s'est également entretenu lundi avec le ministre israélien de la défense, Yoav Galant.
« Ils ont convenu de la nécessité de démanteler les infrastructures d'attaque le long de la frontière afin de s'assurer que le Hezbollah libanais ne puisse pas mener des attaques du type du 7 octobre sur les communautés du nord d'Israël », a déclaré le ministère dans un communiqué.
Au cours d’un appel téléphonique, les deux hommes ont discuté des dernières opérations militaires d'Israël, et Austin « a clairement indiqué que les États-Unis soutiennent le droit d'Israël à se défendre ».
C’est la première opération terrestre de Tsahal au Liban depuis la deuxième guerre du Liban en 2006.
Un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a déclaré que les raids limités lancés par Tsahal contre les postes du Hezbollah du côté libanais de la Ligne bleue sont « conformes au droit d'Israël de défendre ses citoyens et de ramener en toute sécurité les civils dans leurs foyers ».
« Nous soutenons le droit d'Israël à se défendre contre le Hezbollah et tous les groupes terroristes soutenus par l'Iran », déclare le porte-parole du NSC.
« Bien sûr, nous savons que la dérive de la mission peut être un risque et nous continuerons à en discuter avec les Israéliens », ajoute le porte-parole, faisant référence à la crainte des États-Unis qu'Israël ne s'enlise au Liban ou ne soit incité à étendre sa mission une fois qu'elle est déjà en cours.
« En fin de compte, une résolution diplomatique est le seul moyen de parvenir à une stabilité et une sécurité durables à la frontière israélo-libanaise », précise le communiqué, soulignant que les États-Unis sont convaincus que les moyens militaires ne suffiront pas à rétablir la sécurité dans les villes frontalières du nord et du sud d'Israël.