28 novembre 2024
On sent bien que la communauté internationale est indécise quant à la manière de réagir face à cette affaire des mandats d’arrêt de la CPI. La France a publié un communiqué hier expliquant qu’elle se conformerait à ses obligations, mais évoque “les immunités des Etats qui ne font pas partie de la CPI”
Comme Israël ne reconnaît pas l’autorité de la CPI, “de telles immunités s’appliquent au Premier ministre Netanyahou et aux autres ministres concernés.” poursuit le communiqué, “et devront donc être prises en considération si la CPI devait nous demander leur arrestation et remise."
Depuis l’émission des mandats d’arrêts, la France répète qu’elle se conformera à ses obligations exigées par le droit international, mais sans vraiment dire si elle procéderait ou non à l’arrestation du premier ministre israélien s’il venait à Paris.
Cette position reste beaucoup moins claire que celle d’autres pays européens, comme le Royaume Uni par exemple, ou d’autres pays du G7, le Canada et le Japon, qui ont déclaré qu’ils arrêteraient le chef de gouvernement israélien s'il posait un pied sur leur sol. Mais c’est cette déclaration à mi chemin qui a permis à la France d’intégrer le conseil de surveillance du cessez-le-feu.