11 novembre 2024
Les Forces de défense israéliennes ont diffusé hier des images de vidéosurveillance montrant des agents du Hamas en train de torturer des civils palestiniens.
L'armée a déclaré que les images, capturées sur une période de deux ans entre 2018 et 2020, exposent « les méthodes brutales du Hamas pour interroger les civils, violer les droits de l'homme et opprimer systématiquement les résidents soupçonnés de s'opposer à la règle de l'organisation. »
Les images montrent une installation du Hamas où des « interrogatoires brutaux » étaient menés.
Sans surprise, un porte-parole du Hamas a mis en doute la véracité des vidéos publiées par Israël.
Le tabloïd britannique Daily Mail, qui a publié un article sur les images avant que Tsahal ne les diffuse, a déclaré que les images avaient été trouvées en mars sur un ordinateur à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza. La vidéo publiée est une compilation d'une partie du matériel retrouvé et dure 45 minutes.
Dans de nombreuses scènes, on voit des détenus attachés dans des positions éprouvantes. D'autres sont battus sur la plante des pieds.
Dans une autre vidéo, on voit des hommes enchaînés au plafond par les pieds, avec des sacs sur la tête, tandis qu'un agent du Hamas leur frappe la plante des pieds avec un bâton.
Enfin on voit des agents du Hamas en train de discuter entre eux et de faire de la paperasserie, tandis qu'un détenu se tient en équilibre devant eux, un sac sur le visage, les deux mains et une jambe enchaînées au plafond.
Les raisons pour lesquelles ces hommes ont été détenus par le Hamas ne sont pas claires, selon le Mail, mais le groupe terroriste est depuis longtemps accusé d'arrêter et de torturer des civils dans la bande de Gaza, en accusant nombre d'entre eux de collaborer avec Israël.
Un ancien officier des services de renseignement israéliens, identifié uniquement sous le nom de Guy C., a déclaré au Daily Mail : « Certains sont électrocutés sur des pylônes électriques ou traînés par une chaîne depuis un véhicule jusqu'à ce qu'ils meurent », a-t-il ajouté, décrivant l’ex-chef du Hamas Yahya Sinwar comme “obsédé par la recherche de collaborateurs et détenant des milliers de palestiniens contre leur gré”.
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