04 novembre 2024
Selon les dernières évaluations, 51 otages israéliens seraient encore en vie dans la bande de Gaza, d’après Israël Hayom.
51 sur les 101 otages suggérant qu'une part significative des captifs n'aurait pas survécu.
Les autorités israéliennes ont officiellement confirmé la mort de 37 otages, dont les dépouilles sont toujours aux mains du Hamas. Toutefois, les services de renseignement estiment qu'au moins 13 autres otages auraient également péri, bien que leur décès n'ait pas encore été formellement annoncé vu les exigences très strictes requises pour déclarer officiellement la mort d'une personne en Israël.
Ce nouveau bilan intervient alors que les négociations pour la libération des otages se poursuivent, sous la médiation du Qatar et de l'Égypte.
Le chef du Mossad, David Barnea, a indiqué que les chances d'un accord avec le Hamas sont faibles.
David Barnea a révélé aux familles des otages que les médiateurs n'ont reçu aucune réponse du Hamas concernant les récentes propositions et que l'organisation terroriste continue d'exiger la fin de la guerre en échange de la libération des otages.
Deux propositions d'accord sont actuellement toujours en discussion : une proposition égyptienne de libérer quatre otages pendant un cessez-le-feu de deux jours, et une proposition américano-qatarie en plusieurs étapes qui aboutirait à la libération de tous les otages et à la fin de la guerre.
De son côté Micha Kobi, l’ancien haut responsable du Shin Bet qui a interrogé Yahia Sinwar lorsqu’il était incarcéré en Israël, assure :
« Aujourd'hui, personne au sein du Hamas ne sait exactement où sont détenus tous les otages ». Il a ajouté dans une interview à Maariv publié dimanche
que le Hamas n'est pas intéressé par la libération des otages et il n'y a personne avec qui communiquer : « Il n'y a pas d'accord, c'est du chantage. Ils exercent un chantage impitoyable sur l'État d’Israël ».